Les risques de la chirurgie

Il existe 3 risques principaux

  • Le risque de paralysie ou risque neurologique. Ce risque est lié au fait que la moelle épinière qui transporte le courant électrique pour faire fonctionner les nerfs et donc les muscles des jambes se situe dans la colonne vertébrale. Lors de la correction de la scoliose, il existe un risque que la moelle épinière souffre par étirement. C’est la raison pour laquelle nous disposons au bloc opératoire d’un système qui permet de contrôler en permanence le courant électrique qui passe dans la moelle épinière. En cas d’alerte, il est possible de faire marche arrière sur la correction si la moelle épinière ne le supporte pas. Il s’agit de ce qu’on appelle les potentiels évoqués moteurs (PEM).
  • Le risque d’infection. Comme pour toute opération, il existe un risque qu’une bactérie vienne contaminer le site opératoire. Il s’agit d’une infection du site opératoire qui peut survenir précocement dans le mois qui suit l’opération ou parfois très longtemps après. En cas d’infection précoce, il faut refaire une opération afin de laver le site opératoire et donner des antibiotiques. En cas d’infection tardive, il est recommandé de réaliser l’ablation du matériel. 
  • Le risque de saignement et donc de transfusion sanguine. C’est une chirurgie qui « saigne » finalement peu. Les anesthésistes font un bilan sanguin bien avant l’intervention et si le taux d’hémoglobine est un peu bas, ils préconisent une préparation préopératoire à l’aide Erythropoïétine (EPO) bien connue dans le dopage sportif mais ici donné « légalement » en vue d’augmenter le taux d’hémoglobine. Ceci permet d’anticiper un saignement qui pourrait survenir lors de l’opération et éviter une transfusion. 
Dernière mise à jour le 23/01/2018